Réalisé par Wes Ball (Le Labyrinthe, Ruin), Le Labyrinthe : Terre brûlée est le deuxième volet d'une saga adaptée des livres du romancier américain James Dashner. Dans ce futur post-apocalyptique, la Terre est dévastée par des éruptions solaires et l'humanité est menacée par un virus appelé "Braise" qui transforme les contaminés en une sorte de zombies. Après s'être échappés du labyrinthe, Thomas et les autres Blocards se retrouvent confrontés à une puissante organisation du nom de WICKED.

    L'idée de départ était intéressante. Le labyrinthe rappelait le mythe de Thésée et du Minotaure, et insufflait l'espoir d'une histoire originale. Loin d'être parfait, ce premier volet était déjà très prévisible, mais la suite tombe toute entière dans le déjà-vu et les stéréotypes. Le héros est courageux, téméraire, sans défaut, il est prêt à risquer sa vie autant de fois que nécessaire pour sauver ses compagnons, bref il manque cruellement de crédibilité. Dans le camp opposé, on retrouve les méchants basiques qui tuent de sang froid.

    On sait presque à l'avance qui va mourir et quels personnages vont survivre, et l'évocation du passé tragique de l'un des personnages principaux se rapproche dangereusement du cliché et n'empêche pas le personnage de manquer de profondeur, comme tous les autres malgré le jeu des acteurs qui n'est pas mauvais dans l'ensemble. Le rôle de Janson n'est clairement pas à la hauteur d'Aidan Gillen (Lord Petyr Baelish dans GoT).

    Les décors même ne sont pas originaux. Le réfectoire et la sortie du bâtiment rappellent la fin de A la Croisée des Mondes : La Boussole d'or réalisé par Chris Weitz, et la terre dévastée renvoie à beaucoup d'autres films post-apocalyptiques (Wall-E, Warm Bodies, Bienvenu à Zombieland, Je suis une légende, Mad Max, etc). Donc, si je voulus voir la suite par curiosité, ce deuxième film est assez décevant et ne me donne pas spécialement envie de voir le troisième.

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